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Les Tops et les Flops des Bleus du Tournoi des 6 Nations 2025

Cinq points positifs et cinq points négatifs, pour faire un tour d'horizon sur les deux derniers mois vécus par le XV de France, au dénouement heureux.


Un happy end en Bleu, enfin. Les Bleus ont achevé l'édition 2025 du Tournoi des 6 Nations avec une victoire bonifiée, samedi 16 mars au Stade de France. Ce match à l'entame complexe, mais au final grandiose, prouve que les hommes de Fabien Galthié ont muri, et sont prêts à remporter de nouveaux trophées, au-delà des coupes que les nations s'échangent entre elles à la fin des rencontres.

Avant de refermer cette parenthèse enchantée et de basculer sur le Top 14 dès ce week-end, nous allons se pencher sur les Tops et les Flops de l'équipe de France qui ont rythmé leur longue campagne européenne qui a débuté le 31 janvier dernier. Même si dimanche prochain, Bordeaux reçoit Toulouse, et certains vainqueurs du tournoi risque de refouler la pelouse, mais pas sous les mêmes couleurs.


Le pilier gauche toulonnais Jean-Baptiste Gros avec le trophée des 6 Nations dans les mains
Le pilier gauche toulonnais Jean-Baptiste Gros avec le trophée des 6 Nations dans les mains

Les Flops


Hugo Auradou : Inutile de dire qu'il n'est pas exemplaire en dehors du terrain, on le sait tous. Sportivement non plus, cela n'a pas été une franche réussite. Son match raté en Angleterre et son manque de punch lors de ses entrées quand il démarrait les matchs sur le banc (en Irlande surtout, il a subi la comparaison avec ses coéquipiers qui ont changé le cours du match et gagné la bataille des rucks), ne l'ont pas permis de s'imposer aux côtés de Roumat, Flament, Meafou et Guillard, une des révélations de ce Tournoi. D'autant que Posolo Tuilagi reviendra en bleu on l'espère, pour la tournée d'été en Nouvelle-Zélande. Rendez-vous manqué pour le Palois.


Thomas Ramos : Cette bousculade sur Ben White, qui a fait indirectement disjoncté Peato Mauvaka était comme un symbole. On dit de lui qu'il est un "aboyeur" et qu'il parle énormément sur le terrain. Serein quand on lui apporte le tee, il perd trop vite son sang froid sur le terrain. Ses lacunes sur les ballons hauts et sa timidité à la relance ne correspondent pas à son statut de cadre qu'il défend dans ce groupe. 20 feuilles de matchs consécutives en Bleu, peut-être que la concurrence que Léo Barré et Théo Attisogbe lui fera du bien pour apaiser son esprit.


Le genou droit d'Antoine Dupont : Pas vraiment de sa faute, mais on a parlé plus de ses ligaments que de l'exploit de l'équipe en à Dublin (victoire 42-27 à Dublin le 8 mars dernier). Il a malgré lui gâché un peu la fête.





Fabien Galthié (et les représentants de la fédération par extension) : Comme d'habitude, il a fait son numéro à base de choix incompréhensibles et de réponses qui n'avaient aucun rapport avec les questions. Des compositions que l'on pourrais qualifier d'étranges, ou audacieuses quand ça gagne (le banc en 7-1, Roumat deuxième ligne, le cas Jalibert toujours aussi complexe par exemple). Il a frôlé le ridicule avec le match en Irlande, en exigeant un arbitrage juste et a souhaité que la moitié des avants du XV du Trèfle passe en commission de discipline après le déblayage qui a mis fin à la saison du capitaine français. Florian Grill s'est ajouté à la guerre menée par son sélectionneur contre les instances de la World Rugby. Tout ça pour qu'au final, Mauvaka ne soit pas sanctionné comme il se doit après son coup de tête sur Ben White. Heureusement que le titre est au bout, parce qu'un titre en 6 ans, ça aurait sans doute été l'échec de trop pour certains passionnés.


L'attitude du groupe à Twickenham : "Si on joue comme ça, on va gagner partout" déclarait Dupont pour rassurer ses coéquipiers après la défaite cruelle en Angleterre. Sauf qu'ils n'ont pas gagné. Et la maladresse n'excuse pas tout. Sans doute que les 27 en avants commis pendant le Crunch, provenait d'un excès de confiance. Après avoir mis une leçon aux Gallois en ouverture du tournoi, le Grand Chelem était déjà dans leurs têtes. Quand on fait en avant, on dit qu'on joue le ballon avant de l'avoir joué, à Twickenham, ils avaient peut-être gagné avant d'avoir joué le match...



Les Tops


La réaction après la défaite en Angleterre : Peut-être aussi que cette défaite devait avoir lieu. Pour forcer une remise en question et respecter les adversaires. Résultat : 70 points à Rome, 40 à Dublin et le titre face à l'Ecosse. La mentalité a changé, et les joueurs se sont transcendés, jusqu'à ce qu'ils "deviennent des tueurs" comme l'analysait Xavier Garbajosa.


Jean-Baptiste Gros : Souvent blessé et sous la menace de la concurrence de Dany Priso au RC Toulon, le pilier gauche a prouvé qu'il fallait encore compter sur lui, quand les blessures le laissaient tranquille.


Louis Bielle-Barrey : 8 essais dans le Tournoi, nouveau record. Dans le doute, si l'adversaire met la pression, un grand coup de pied sur son couloir et sa vitesse fera la différence. Un joyau qui a changé de dimension et gagné sa place pour le Mondial 2027. Et sans doute 2031.


Maxime Lucu : Une saison 2023-2024 dramatique. Un Mondial à la maison perdu, le Tournoi des 6 Nations 2024 sous le feu des critiques, la transformation de la qualification en Champions Cup ratée et 50 points encaissés en finale du Top 14 avec Bordeaux, il aurait pu prendre une année sabbatique après un enchaînement pareil. Il n'a pas renoncé, et a profité de la blessure malheureuse de son capitaine pour sortir une prestation de haut niveau en Irlande et contre l'Ecosse. Un exemple d'abnégation avec un trophée pour le prouver.


Yoram Moefana : Le meilleur joueur du tournoi pour finir. Percutant, juste techniquement avec une place plus centrale dans le groupe. Lucu a profité de la blessure de Dupont, lui a profité de celle de Gaël Fickou (fracture du pouce) pour être enfin postionné à son poste de prédilection, plutôt que de dépanner à l'aile comme il a pu le faire ces dernières années.



François Cros aurait pu faire partie de ces Tops aussi. Ses 70 plaquages sur le tournoi sont son billet d'entrée. Mais ce n'est pas une surprise, il est à ce niveau à Toulouse depuis de nombreux matchs, les Bordelais ont plus attiré l'attention que les Toulousains sur cette édition 2025 du Tournoi des 6 Nations, pour une fois. Il ne manque plus que la victoire de Louane à l'Eurovision 2025, et l'année sera un succès sur toute la ligne.

 
 
 

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